Contre le réacteur EPR de Penly
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Contre le réacteur EPR de Penly
Madame, Monsieur,
Comme vous le savez, l'État a annoncé son souhait de construire un nouveau réacteur nucléaire EPR sur le site de Penly (Seine-Maritime).
Première étape de ce projet, la procédure officielle de débat public démarrera le 24 mars 2010.
En cette occasion, vous êtes cordialement invités à notre conférence de presse nationale que tiendront conjointement différentes organisations antinucléaires. Les intervenants auront l'occasion de détailler leurs points de vue respectifs sur le débat public, et les raisons de leur opposition à l'EPR.
Cette conférence de presse aura lieu...
ce mercredi 24 mars à 13h30 à Rouen
au club de la presse
7, rue d'Harcourt
En présence de...
- Alain Corréa - Porte-parole du Collectif Stop EPR Ni à Penly, ni ailleurs
- Charlotte Mijeon - Porte-parole nationale du Réseau "Sortir du nucléaire"
- Yannick Rousselet - Porte-parole de Greenpeace France
- Didier Anger - Porte-parole du Collectif Régional Grand Ouest "L'EPR, non merci, ni ailleurs, ni ici" (Flamanville)
- Benoist Busson - Avocat spécialisé en droit de l'environnement au barreau de Paris
- Jean-Marie Brom expert technique du Groupement Scientifique pour l'Information sur l'Energie Nucléaire (sous réserve)
- Simon Métivier - Ingénieur - Porte parole de Virage Energie, association d'experts sur les alternatives à l’énergie nucléaire
- Christine Poupin - Porte-parole du NPA
- Martine Billard - Députée - Porte-parole nationale du Parti de Gauche
- Cécile Duflot - Secrétaire nationale des Verts (sous réserve)
Nous vous présenterons les nombreux arguments qui plaident contre ce projet d'EPR, et contre le nucléaire en général,
ainsi que des alternatives efficaces, économiques, écologiques et créatrices d'emplois.
En outre, une présentation détaillée sera effectuée par l'association Virage Energie sur les moyens à mettre en oeuvre au niveau régional pour sortir du nucléaire.
En attendant d'avoir le plaisir de vous accueillir, nous vous adressons nos salutations les plus respectueuses,
Pour tout contact :
Alain Correa 06 70 39 97 45
Charlotte Mijeon 06 75 36 20 20
Comme vous le savez, l'État a annoncé son souhait de construire un nouveau réacteur nucléaire EPR sur le site de Penly (Seine-Maritime).
Première étape de ce projet, la procédure officielle de débat public démarrera le 24 mars 2010.
En cette occasion, vous êtes cordialement invités à notre conférence de presse nationale que tiendront conjointement différentes organisations antinucléaires. Les intervenants auront l'occasion de détailler leurs points de vue respectifs sur le débat public, et les raisons de leur opposition à l'EPR.
Cette conférence de presse aura lieu...
ce mercredi 24 mars à 13h30 à Rouen
au club de la presse
7, rue d'Harcourt
En présence de...
- Alain Corréa - Porte-parole du Collectif Stop EPR Ni à Penly, ni ailleurs
- Charlotte Mijeon - Porte-parole nationale du Réseau "Sortir du nucléaire"
- Yannick Rousselet - Porte-parole de Greenpeace France
- Didier Anger - Porte-parole du Collectif Régional Grand Ouest "L'EPR, non merci, ni ailleurs, ni ici" (Flamanville)
- Benoist Busson - Avocat spécialisé en droit de l'environnement au barreau de Paris
- Jean-Marie Brom expert technique du Groupement Scientifique pour l'Information sur l'Energie Nucléaire (sous réserve)
- Simon Métivier - Ingénieur - Porte parole de Virage Energie, association d'experts sur les alternatives à l’énergie nucléaire
- Christine Poupin - Porte-parole du NPA
- Martine Billard - Députée - Porte-parole nationale du Parti de Gauche
- Cécile Duflot - Secrétaire nationale des Verts (sous réserve)
Nous vous présenterons les nombreux arguments qui plaident contre ce projet d'EPR, et contre le nucléaire en général,
ainsi que des alternatives efficaces, économiques, écologiques et créatrices d'emplois.
En outre, une présentation détaillée sera effectuée par l'association Virage Energie sur les moyens à mettre en oeuvre au niveau régional pour sortir du nucléaire.
En attendant d'avoir le plaisir de vous accueillir, nous vous adressons nos salutations les plus respectueuses,
Pour tout contact :
Alain Correa 06 70 39 97 45
Charlotte Mijeon 06 75 36 20 20
Re: Contre le réacteur EPR de Penly
Compléments d'information :
Le site du Réseau "Sortir du nucléaire" http://www.sortirdunucleaire.org/
Documents internes à EDF montrant un grave défaut de surêté non résolu à ce jour sur l'EPR :
http://www.sortirdunucleaire.org/index.php?menu=actualites&sousmenu=dossiers&soussousmenu=EPRrevelations&page=index
Le site de Virage Energie : http://www.virage-energie-npdc.org/
Présentation du GSIEN : http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupement_des_scientifiques_pour_l%27information_sur_l%27%C3%A9nergie_nucl%C3%A9aire
Présentation de Martine Billard : http://www.assemblee-nationale.fr/13/tribun/fiches_id/267950.asp
Présentation de Christine Poupin : http://www.npa-europeennes2009.org/spip.php?rubrique2
Le site du Réseau "Sortir du nucléaire" http://www.sortirdunucleaire.org/
Documents internes à EDF montrant un grave défaut de surêté non résolu à ce jour sur l'EPR :
http://www.sortirdunucleaire.org/index.php?menu=actualites&sousmenu=dossiers&soussousmenu=EPRrevelations&page=index
Le site de Virage Energie : http://www.virage-energie-npdc.org/
Présentation du GSIEN : http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupement_des_scientifiques_pour_l%27information_sur_l%27%C3%A9nergie_nucl%C3%A9aire
Présentation de Martine Billard : http://www.assemblee-nationale.fr/13/tribun/fiches_id/267950.asp
Présentation de Christine Poupin : http://www.npa-europeennes2009.org/spip.php?rubrique2
Re: Contre le réacteur EPR de Penly
Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de 872 associations
http://sortirdunucleaire.org/
Communiqué de presse du samedi 27 mars 2010
Coûts de l'électricité de l’EPR : qui va payer la facture ?
- Même des études favorables au nucléaire soulignent les coûts prohibitifs de l’EPR !
- Les Français vont-ils encore faire les frais de la politique énergétique de Nicolas Sarkozy ?
Le 24 mars dernier, alors que s’ouvrait le débat public sur la construction d’un deuxième réacteur EPR à Penly, des représentants de diverses organisations de la société civile ont rappelé leur opposition à ce projet. Dangereux, trop cher et inutile, l’EPR devrait en toute logique être immédiatement abandonné [1].
Or, ce 25 mars 2010, l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) et l’Agence Nucléaire de l’OCDE elles-mêmes ont publié un rapport qui enfonce encore le réacteur de 3ème génération ! En effet, même en sous-estimant largement certains coûts et en faisant l’impasse sur d’autres, celui-ci souligne que l’électricité produite par l’EPR pourrait être bien plus chère que prévu.
Actuellement, l’électricité en base est vendue à 34 €/MWh par EDF sur le marché de l’énergie [2]. Cependant, selon Les Echos, l’explosion des coûts de l’EPR pourrait faire passer le prix de production de l’électricité à 55 €/MWh [3]. Et le rapport de l’AIE prévoit une fourchette de prix de production encore plus haute, de 42 à 69 €/MWh [4] !
Cette publication n’a rien d’un brûlot antinucléaire. Au contraire, elle minimise à l’extrême les coûts du démantèlement [5] et de la gestion des déchets radioactifs, et se montre très optimiste sur les délais de construction des centrales [6]. Elle omet les coûts de la recherche ; elle fait l’impasse sur le risque d’accident et les coûts d’une éventuelle assurance, ainsi que sur les coûts externes supportés par l’ensemble de la société (traitement des cancers dus à l’irradiation) et ceux de la construction des lignes haute tension. Enfin, elle favorise artificiellement le nucléaire par rapport à d’autres énergies, le présentant à tort comme non émetteur de CO2 [7] et postulant l’impact d’une taxe carbone à ce jour inexistante. On peut donc s'attendre à ce que les coûts réels de l'EPR soient bien plus élevés. On peut donc s'attendre à ce que les coûts réels soient fortement supérieurs à ceux annoncés. Mais même ces coûts artificiellement bas fournis par l'AIE montrent que l'électricité produite par l'EPR, à moins d'une forte augmentation des tarifs, sera vendue largement à perte. Ce qui n’empêchera pas la France d’importer – fort cher - de l’électricité lors des pics de consommation, le nucléaire ne pouvant répondre aux pointes de consommation…
Qui paiera la facture de la politique nucléariste de Messieurs Fillon et Sarkozy ? Les contribuables, qui financent déjà les surcoûts de l’EPR. Les millions de citoyens à qui on a imposé le chauffage électrique pour écouler les KWh nucléaires, parmi lesquels la précarité énergétique progresse dangereusement et qui subiront de plein fouet l’augmentation des tarifs. Les générations futures, qui devront gérer les coûts faramineux de l’héritage empoisonné du nucléaire français.
Le Réseau « Sortir du nucléaire » rappelle que l’EPR, dangereux, inutile et cher, doit être immédiatement abandonné. Les citoyens n’ont eu aucune voix dans la définition de la politique énergétique française et n’ont pas à supporter les coûts d’une « vitrine » aussi dangereuse que désastreuse de la technologie française, ni les coûts du nucléaire en général !
De vraies solutions pour produire une électricité vraiment propre et économiser l’énergie existent. Il est temps de les appliquer, et surtout d’avoir un vrai débat national sur l’énergie en France !
Contacts presse (Réseau "Sortir du nucléaire") :
Rémi Verdet : 06 13 36 71 89
Charlotte Mijeon : 06 75 36 20 20
--------------------------------------------------------------------------------
Notes :
[1] Voir sur notre site le dossier « EPR : encore un débat bidon ! » : http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/debat-EPR.html
[2] Avec la loi NOME (Nouvelle Organisation du Marché de l'Electricité), ce prix de vente pourrait passer à 40 €/MWh
[3] « Marchés de l’électricité : EDF fait un geste pour la concurrence », Les Echos, 22 octobre 2009
[4] Costs of Generating Electricity, International Energy Agency and Nuclear Energy Agency, édition 2010 (rapport publié le 25 mars 2010). Voir en particulier le tableau 3.7.a, p. 61. Ces coûts sont calculés pour une durée d’exploitation de 60 ans, aussi hypothétique que dangereuse (aucun réacteur n’a encore atteint cet âge avancé, et les « trentenaires » comme Fessenheim et Tricastin montrent déjà de sérieux signes de fatigue).Voir : http://www.iea.org/press/pressdetail.asp?PRESS_REL_ID=298
[5] Ceux-ci sont estimés à 15% seulement des coûts de construction. A titre de comparaison, le seul démantèlement de l'usine UP1 à Marcoule a été estimé en 2004 par la Cour des Comptes à 5,6 milliards d'euros !
[6] Le temps de construction d’un réacteur est estimé dans ce rapport à seulement 7 ans. En réalité, il s’agirait plutôt d’une douzaine d’années !
[7] Contrairement aux discours abondamment répandus, le nucléaire émet bien des gaz à effet de serre ! Cf Face à la menace climatique, l’illusion du nucléaire, brochure co-éditée par le Réseau « Sortir du nucléaire » et le Réseau Action Climat, 2007.
Fédération de 872 associations
http://sortirdunucleaire.org/
Communiqué de presse du samedi 27 mars 2010
Coûts de l'électricité de l’EPR : qui va payer la facture ?
- Même des études favorables au nucléaire soulignent les coûts prohibitifs de l’EPR !
- Les Français vont-ils encore faire les frais de la politique énergétique de Nicolas Sarkozy ?
Le 24 mars dernier, alors que s’ouvrait le débat public sur la construction d’un deuxième réacteur EPR à Penly, des représentants de diverses organisations de la société civile ont rappelé leur opposition à ce projet. Dangereux, trop cher et inutile, l’EPR devrait en toute logique être immédiatement abandonné [1].
Or, ce 25 mars 2010, l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) et l’Agence Nucléaire de l’OCDE elles-mêmes ont publié un rapport qui enfonce encore le réacteur de 3ème génération ! En effet, même en sous-estimant largement certains coûts et en faisant l’impasse sur d’autres, celui-ci souligne que l’électricité produite par l’EPR pourrait être bien plus chère que prévu.
Actuellement, l’électricité en base est vendue à 34 €/MWh par EDF sur le marché de l’énergie [2]. Cependant, selon Les Echos, l’explosion des coûts de l’EPR pourrait faire passer le prix de production de l’électricité à 55 €/MWh [3]. Et le rapport de l’AIE prévoit une fourchette de prix de production encore plus haute, de 42 à 69 €/MWh [4] !
Cette publication n’a rien d’un brûlot antinucléaire. Au contraire, elle minimise à l’extrême les coûts du démantèlement [5] et de la gestion des déchets radioactifs, et se montre très optimiste sur les délais de construction des centrales [6]. Elle omet les coûts de la recherche ; elle fait l’impasse sur le risque d’accident et les coûts d’une éventuelle assurance, ainsi que sur les coûts externes supportés par l’ensemble de la société (traitement des cancers dus à l’irradiation) et ceux de la construction des lignes haute tension. Enfin, elle favorise artificiellement le nucléaire par rapport à d’autres énergies, le présentant à tort comme non émetteur de CO2 [7] et postulant l’impact d’une taxe carbone à ce jour inexistante. On peut donc s'attendre à ce que les coûts réels de l'EPR soient bien plus élevés. On peut donc s'attendre à ce que les coûts réels soient fortement supérieurs à ceux annoncés. Mais même ces coûts artificiellement bas fournis par l'AIE montrent que l'électricité produite par l'EPR, à moins d'une forte augmentation des tarifs, sera vendue largement à perte. Ce qui n’empêchera pas la France d’importer – fort cher - de l’électricité lors des pics de consommation, le nucléaire ne pouvant répondre aux pointes de consommation…
Qui paiera la facture de la politique nucléariste de Messieurs Fillon et Sarkozy ? Les contribuables, qui financent déjà les surcoûts de l’EPR. Les millions de citoyens à qui on a imposé le chauffage électrique pour écouler les KWh nucléaires, parmi lesquels la précarité énergétique progresse dangereusement et qui subiront de plein fouet l’augmentation des tarifs. Les générations futures, qui devront gérer les coûts faramineux de l’héritage empoisonné du nucléaire français.
Le Réseau « Sortir du nucléaire » rappelle que l’EPR, dangereux, inutile et cher, doit être immédiatement abandonné. Les citoyens n’ont eu aucune voix dans la définition de la politique énergétique française et n’ont pas à supporter les coûts d’une « vitrine » aussi dangereuse que désastreuse de la technologie française, ni les coûts du nucléaire en général !
De vraies solutions pour produire une électricité vraiment propre et économiser l’énergie existent. Il est temps de les appliquer, et surtout d’avoir un vrai débat national sur l’énergie en France !
Contacts presse (Réseau "Sortir du nucléaire") :
Rémi Verdet : 06 13 36 71 89
Charlotte Mijeon : 06 75 36 20 20
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Notes :
[1] Voir sur notre site le dossier « EPR : encore un débat bidon ! » : http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/debat-EPR.html
[2] Avec la loi NOME (Nouvelle Organisation du Marché de l'Electricité), ce prix de vente pourrait passer à 40 €/MWh
[3] « Marchés de l’électricité : EDF fait un geste pour la concurrence », Les Echos, 22 octobre 2009
[4] Costs of Generating Electricity, International Energy Agency and Nuclear Energy Agency, édition 2010 (rapport publié le 25 mars 2010). Voir en particulier le tableau 3.7.a, p. 61. Ces coûts sont calculés pour une durée d’exploitation de 60 ans, aussi hypothétique que dangereuse (aucun réacteur n’a encore atteint cet âge avancé, et les « trentenaires » comme Fessenheim et Tricastin montrent déjà de sérieux signes de fatigue).Voir : http://www.iea.org/press/pressdetail.asp?PRESS_REL_ID=298
[5] Ceux-ci sont estimés à 15% seulement des coûts de construction. A titre de comparaison, le seul démantèlement de l'usine UP1 à Marcoule a été estimé en 2004 par la Cour des Comptes à 5,6 milliards d'euros !
[6] Le temps de construction d’un réacteur est estimé dans ce rapport à seulement 7 ans. En réalité, il s’agirait plutôt d’une douzaine d’années !
[7] Contrairement aux discours abondamment répandus, le nucléaire émet bien des gaz à effet de serre ! Cf Face à la menace climatique, l’illusion du nucléaire, brochure co-éditée par le Réseau « Sortir du nucléaire » et le Réseau Action Climat, 2007.
Re: Contre le réacteur EPR de Penly
Appel financier urgent - Opération « 5 000 mercis pour continuer notre combat contre le nucléaire »
Agissez maintenant : http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/5000mercis.html
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Chères amies, chers amis,
Vous appréciez le travail indispensable mené par le Réseau « Sortir du nucléaire » depuis 12 ans.
Face à un lobby opaque et puissant, 881 associations très diverses bataillent ensemble au quotidien. Ce Réseau, c'est le vôtre.
Nous vous devons donc la vérité : le Réseau connaît actuellement de très graves difficultés financières qui pourraient remettre en question son existence.
La lutte antinucléaire est une lutte citoyenne : elle vit uniquement de l'engagement et des dons de milliers de particuliers, sans aucune subvention.
Nous avons besoin de recevoir rapidement l'équivalent de 5 000 dons de 20 € pour que nous puissions continuer notre lutte commune contre le nucléaire.
Si vous êtes imposable, un don de 20 € ne vous coûtera en réalité que 6,80 € après déduction fiscale. Bien sûr, selon vos moyens, un don même de quelques euros est également bienvenu.
5000 MERCIS !
Soutenez nos actions, faites un don sécurisé en cliquant maintenant sur : http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/5000mercis.html
Vous pouvez également envoyer un chèque à : Réseau "Sortir du nucléaire" - 9 rue Dumenge 69317 Lyon Cedex 04
Chèque à l'ordre de "Sortir du nucléaire"
VOTRE réseau indépendant maintient fermement son engagement radicalement antinucléaire.
Nous agissons avec force et détermination pour un monde sans nucléaire. Nous vous invitons à consulter la liste de nos nombreuses actions présentes et à venir, ainsi que des explications sur notre situation financière, en cliquant sur "Pour en savoir" dans le lien suivant : http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/5000mercis.html
Nous avons besoin de votre soutien aujourd'hui pour poursuivre cette aventure fédératrice unique qu'est le Réseau "Sortir du nucléaire" : rassembler un maximum de groupes, de citoyens, de sensibilités, de luttes... pour sortir du nucléaire au plus vite !
Nous vous remercions chaleureusement pour votre indispensable soutien !
5000 MERCIS !
Toute l’équipe du Réseau "Sortir du nucléaire"
(les administrateurs bénévoles et les salariés)
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Face à un lobby opaque et puissant, 881 associations très diverses bataillent ensemble au quotidien. Ce Réseau, c'est le vôtre.
Nous vous devons donc la vérité : le Réseau connaît actuellement de très graves difficultés financières qui pourraient remettre en question son existence.
La lutte antinucléaire est une lutte citoyenne : elle vit uniquement de l'engagement et des dons de milliers de particuliers, sans aucune subvention.
Nous avons besoin de recevoir rapidement l'équivalent de 5 000 dons de 20 € pour que nous puissions continuer notre lutte commune contre le nucléaire.
Si vous êtes imposable, un don de 20 € ne vous coûtera en réalité que 6,80 € après déduction fiscale. Bien sûr, selon vos moyens, un don même de quelques euros est également bienvenu.
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Re: Contre le réacteur EPR de Penly
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http://www.sortirdunucleaire.org/
Communiqué de presse du mercredi 7 avril 2010
L’EPR : un désastre à ne pas exporter !
Rassemblement à Paris contre l'EPR et la politique nucléaire française
> Un rassemblement contre l'EPR et la politique nucléaire française, suivi d'une conférence de presse, aura lieu ce mercredi 7 avril à 19 h 30 à Paris, sur le parvis de l'Institut du Monde Arabe (1, rue des Fossés Saint Bernard, Métro Jussieu).
Le 7 avril s’ouvre la deuxième session du « débat » public consacré au projet de réacteur EPR à Penly. Le Réseau « Sortir du nucléaire » ne reviendra pas sur l’écran de fumée que constitue cette opération de communication. Même le Président de la CPDP, M. Didier Houi, a émis des doutes sur la procédure, soulignant que les documents de la Programmation Pluriannuelle des Investissements présentaient la mise en service de l’EPR comme déjà établie !
A l’occasion de la deuxième session du « débat », consacrée à l’EPR et aux perspectives d’évolution internationale de la filière électronucléaire, le Réseau « Sortir du nucléaire » rappelle qu’il n’est pas souhaitable, et heureusement peu probable, d’imaginer de futurs développements internationaux pour l’EPR…
- Au vu de la dangerosité du réacteur EPR, il est scandaleux de prétendre l’exporter à l’étranger. L’EPR ne résisterait pas à la chute d’un avion de ligne, son système de pilotage l’expose à un risque d’accident grave, et trois Autorités de sûreté nucléaire ont émis de sérieuses réserves quant à sa sûreté. Toutefois, dans la langue de bois d’EDF, on considère que « l’établissement d’un communiqué commun aux trois autorités de sûretés britanniques, finlandaises et françaises constitue un point positif » [1] !
- Sur le plan économique, vendre l’EPR à l’étranger est une stratégie perdant-perdant. Les déboires et les retards sur le chantier finlandais sont tels que TVO, l'exploitant finlandais, réclame 2,4 milliards d’euros de pénalités. Au final, le surcoût de 2,4 milliards d'euros prix sera supporté par les contribuables français. De ce fait, les débouchés internationaux de l’EPR sont plus que restreints : à l’instar d’Abu Dhabi, il est fort probable que de nombreux clients se détournent de ce réacteur cher, dangereux et inconstructible. Quant aux rares pays qui se sont montrés intéressés, comme l’Italie, ils n’ont toujours pas trouvé de site.
- Selon toute probabilité, la seule perspective internationale pour l’EPR, si la construction d'un EPR à Penly a lieu, sera la vente de courant à bas prix à la Grande-Bretagne, aux frais des Français !
L’EPR est l'éléphant blanc de l'industrie nucléaire, à tel point qu'Areva et Mitsubishi tentent maintenant de vendre un réacteur de 1000 MWe (Atmea). Mais même la montée en puissance de nouveaux modèles, qu’ils soient français ou étranger, ne suffira pas à enrayer l’inexorable déclin du nucléaire au niveau mondial. Dans les 20 prochaines années, la moitié du parc nucléaire mondial aura fermé et les rares annonces de nouvelles constructions ne contrebalanceront pas la tendance [2]. Même avec des investissements massifs, les capacités industrielles limitées et l’épuisement programmé des réserves d’uranium condamnent les perspectives de la filière.
L’avenir est aux économies d’énergie et aux renouvelables. Mais la France, en dépit de tout bon sens, fait le choix de plomber les alternatives [3] et de soutenir une filière dangereuse et moribonde !
Un rassemblement contre l'EPR et la politique nucléaire française, suivi d'une conférence de presse, aura lieu le mercredi 7 avril à 19 h 30 à Paris, sur le parvis de l'Institut du Monde Arabe (1, rue des Fossés Saint Bernard, Métro Jussieu).
Contacts presse :
Rémi Filliau - 06 30 13 35 30
Charlotte Mijeon - 06 75 36 20 20
--------------------------------------------------------------------------------
NOTES :
[1] "Débat public sur le dossier Penly 3", Rapport du maître d’ouvrage (EDF), p. 60
[2] Mycle Schneider et Anthony Frogatt, Etat des lieux 2009 de l’industrie nucléaire dans le monde, p. 6 : « Même si la Finlande et la France construisent chacune un ou deux réacteurs, la Chine part pour 10 nouvelles centrales et le Japon, la Corée et l’Europe de l’Est ajoutent quelques tranches, la tendance mondiale sera très probablement à la baisse pour les deux prochaines décennies ».
[3] Ainsi, les conclusions du rapport Ollier sur l’énergie éolienne multiplient les obstacles au développement de cette filière et aux objectifs d’atteindre 23% d’énergies renouvelables d’ici 2020 !
http://www.sortirdunucleaire.org/
Communiqué de presse du mercredi 7 avril 2010
L’EPR : un désastre à ne pas exporter !
Rassemblement à Paris contre l'EPR et la politique nucléaire française
> Un rassemblement contre l'EPR et la politique nucléaire française, suivi d'une conférence de presse, aura lieu ce mercredi 7 avril à 19 h 30 à Paris, sur le parvis de l'Institut du Monde Arabe (1, rue des Fossés Saint Bernard, Métro Jussieu).
Le 7 avril s’ouvre la deuxième session du « débat » public consacré au projet de réacteur EPR à Penly. Le Réseau « Sortir du nucléaire » ne reviendra pas sur l’écran de fumée que constitue cette opération de communication. Même le Président de la CPDP, M. Didier Houi, a émis des doutes sur la procédure, soulignant que les documents de la Programmation Pluriannuelle des Investissements présentaient la mise en service de l’EPR comme déjà établie !
A l’occasion de la deuxième session du « débat », consacrée à l’EPR et aux perspectives d’évolution internationale de la filière électronucléaire, le Réseau « Sortir du nucléaire » rappelle qu’il n’est pas souhaitable, et heureusement peu probable, d’imaginer de futurs développements internationaux pour l’EPR…
- Au vu de la dangerosité du réacteur EPR, il est scandaleux de prétendre l’exporter à l’étranger. L’EPR ne résisterait pas à la chute d’un avion de ligne, son système de pilotage l’expose à un risque d’accident grave, et trois Autorités de sûreté nucléaire ont émis de sérieuses réserves quant à sa sûreté. Toutefois, dans la langue de bois d’EDF, on considère que « l’établissement d’un communiqué commun aux trois autorités de sûretés britanniques, finlandaises et françaises constitue un point positif » [1] !
- Sur le plan économique, vendre l’EPR à l’étranger est une stratégie perdant-perdant. Les déboires et les retards sur le chantier finlandais sont tels que TVO, l'exploitant finlandais, réclame 2,4 milliards d’euros de pénalités. Au final, le surcoût de 2,4 milliards d'euros prix sera supporté par les contribuables français. De ce fait, les débouchés internationaux de l’EPR sont plus que restreints : à l’instar d’Abu Dhabi, il est fort probable que de nombreux clients se détournent de ce réacteur cher, dangereux et inconstructible. Quant aux rares pays qui se sont montrés intéressés, comme l’Italie, ils n’ont toujours pas trouvé de site.
- Selon toute probabilité, la seule perspective internationale pour l’EPR, si la construction d'un EPR à Penly a lieu, sera la vente de courant à bas prix à la Grande-Bretagne, aux frais des Français !
L’EPR est l'éléphant blanc de l'industrie nucléaire, à tel point qu'Areva et Mitsubishi tentent maintenant de vendre un réacteur de 1000 MWe (Atmea). Mais même la montée en puissance de nouveaux modèles, qu’ils soient français ou étranger, ne suffira pas à enrayer l’inexorable déclin du nucléaire au niveau mondial. Dans les 20 prochaines années, la moitié du parc nucléaire mondial aura fermé et les rares annonces de nouvelles constructions ne contrebalanceront pas la tendance [2]. Même avec des investissements massifs, les capacités industrielles limitées et l’épuisement programmé des réserves d’uranium condamnent les perspectives de la filière.
L’avenir est aux économies d’énergie et aux renouvelables. Mais la France, en dépit de tout bon sens, fait le choix de plomber les alternatives [3] et de soutenir une filière dangereuse et moribonde !
Un rassemblement contre l'EPR et la politique nucléaire française, suivi d'une conférence de presse, aura lieu le mercredi 7 avril à 19 h 30 à Paris, sur le parvis de l'Institut du Monde Arabe (1, rue des Fossés Saint Bernard, Métro Jussieu).
Contacts presse :
Rémi Filliau - 06 30 13 35 30
Charlotte Mijeon - 06 75 36 20 20
--------------------------------------------------------------------------------
NOTES :
[1] "Débat public sur le dossier Penly 3", Rapport du maître d’ouvrage (EDF), p. 60
[2] Mycle Schneider et Anthony Frogatt, Etat des lieux 2009 de l’industrie nucléaire dans le monde, p. 6 : « Même si la Finlande et la France construisent chacune un ou deux réacteurs, la Chine part pour 10 nouvelles centrales et le Japon, la Corée et l’Europe de l’Est ajoutent quelques tranches, la tendance mondiale sera très probablement à la baisse pour les deux prochaines décennies ».
[3] Ainsi, les conclusions du rapport Ollier sur l’énergie éolienne multiplient les obstacles au développement de cette filière et aux objectifs d’atteindre 23% d’énergies renouvelables d’ici 2020 !
Re: Contre le réacteur EPR de Penly
Source : journal de l'environnement
http://www.journaldelenvironnement.net/article/projet-d-epr-penly-3-nous-devons-rester-neutres-et-independants,17199
Energie
Projet d’EPR Penly 3: « Nous devons rester neutres et indépendants »
Le 07 avril 2010 par Valéry Laramée de Tannenberg
Quelques heures avant la réunion parisienne de la Commission particulière du débat public sur le projet de 2e EPR, Penly 3, son président, Didier Houi, nous rappelle les enjeux de sa mission.
Comment s’organise votre mission ?
La Commission nationale du débat public (CNDP) est une autorité administrative indépendante. Lorsqu’un projet d’importance se profile, elle peut décider d’organiser un débat public, et nomme pour ce faire une Commission particulière du débat public (CPDP).
A quelles questions, un tel débat public doit-il répondre ?
De par la loi de février 2002, le débat public doit porter sur deux questions essentielles : l’opportunité du projet et ses modalités d’application. Jusqu'au vote de la loi, qui transcrit en fait la convention d’Arrhus, l’enquête publique arrivait trop tard. Avec le débat public actuel, les populations sont informées en amont du projet et participent à son élaboration.
Comment cette information est-elle faite ?
Nous demandons au porteur de projet de réaliser un dossier. Dossier dont nous contrôlons qu’il aborde équitablement tous les sujets. Ce dossier est disponible. Ensuite, nous réalisons une douzaine de réunions publiques, au cours desquelles nous recueillons les avis qui s’expriment. Au bout de quatre mois, la CNDP réalise un compte-rendu scrupuleux des points de vue qui se sont exprimés, non seulement pendant les réunions publiques, mais aussi par courriers ou par courriels. Le porteur de projet dispose ensuite d’un délai de trois mois pour se déterminer par rapport aux conclusions du débat.
Normalement, le débat public est organisé dans la zone de chalandise du projet. Aujourd’hui, le débat a lieu à Paris. Pour quelles raisons ?
Le projet de Penly 3 est important. Ce sera, peut-être, le deuxième EPR à être construit en France. Il s’agit d’un projet de 4 milliards d’euros qui vivra durant soixante ans. Et puis, l’énergie est un sujet stratégique. Il n’intéresse donc pas que les riverains du site. Avant que nous ne commencions le débat, nous avons demandé à une soixantaine de personnes (élus locaux, associatifs, socio-professionnels) ce qu’ils attendaient de notre démarche.
Leur réponse ?
Que l’on débatte non seulement de thèmes locaux, mais aussi généraux. Aussi, dans nos 12 réunions, nous allons évoquer des thèmes aussi divers que la mise en œuvre concrète du projet au plan local, ses retombées économiques que la place du nucléaire dans le monde.
Une ONG anti-nucléaire réclamait, il y a quelques jours, la tenue d’une réunion sur la problématique des déchets. Avez-vous cédé à ce chant sirénien ?
On ne cède aux chants d’aucune sirène. Et dès le départ, nous avions prévu de traiter ce sujet. Il suffit de lire la presse pour se rendre compte qu’il s’agit d’un sujet d’actualité. Une réunion sera intégralement consacrée au cycle de vie d’un EPR : depuis l’extraction du minerai d’uranium au démantèlement de la centrale. Elle aura lieu au Havre, le 10 juin prochain.
Attendez-vous un public nombreux ?
La semaine dernière, à Dieppe, plus de 250 personnes ont assisté physiquement au débat. Pour ce soir à Paris, je ne sais pas encore. Mais, nous avons prévu, pour chaque réunion, d’accueillir entre 300 et 400 personnes. Sans compter les internautes qui pourront visualiser les débats en direct sur notre site Internet.
Vous participez depuis longtemps à des commissions du débat public. Le public s’implique-t-il davantage dans ces débats ?
Durant mon premier débat, en 1998 pour la ligne THT Boutre-Caros, les salles étaient aussi pleines qu’aujourd’hui et le public avait le même appétit de participation. Je ne sais pas s’il y a une évolution du public. En revanche, il y a des sujets, comme les lignes THT ou l’énergie nucléaire, qui cristallisent les passions. De notre côté, en essayant de faire en sorte que les gens s’écoutent, nous espérons être utiles à nos concitoyens.
--
Jocelyn Peyret
Coordination nationale actions & groupes
Reseau Sortir du nucleaire
9 rue de la Birg
68000 Colmar
Tel fixe : 03 89 41 80 95
Portable : 06 20 36 57 17
Mail : jocelyn.peyret@sortirdunucleaire.fr
Web : http://www.sortirdunucleaire.org
----------
26 avril 2010 : Mobilisons nous pour le Chernobyl Day - Journée d'actions internationales en cours d'organisation. Informations et mises à jour sur http://www.chernobyl-day.org
http://www.journaldelenvironnement.net/article/projet-d-epr-penly-3-nous-devons-rester-neutres-et-independants,17199
Energie
Projet d’EPR Penly 3: « Nous devons rester neutres et indépendants »
Le 07 avril 2010 par Valéry Laramée de Tannenberg
Quelques heures avant la réunion parisienne de la Commission particulière du débat public sur le projet de 2e EPR, Penly 3, son président, Didier Houi, nous rappelle les enjeux de sa mission.
Comment s’organise votre mission ?
La Commission nationale du débat public (CNDP) est une autorité administrative indépendante. Lorsqu’un projet d’importance se profile, elle peut décider d’organiser un débat public, et nomme pour ce faire une Commission particulière du débat public (CPDP).
A quelles questions, un tel débat public doit-il répondre ?
De par la loi de février 2002, le débat public doit porter sur deux questions essentielles : l’opportunité du projet et ses modalités d’application. Jusqu'au vote de la loi, qui transcrit en fait la convention d’Arrhus, l’enquête publique arrivait trop tard. Avec le débat public actuel, les populations sont informées en amont du projet et participent à son élaboration.
Comment cette information est-elle faite ?
Nous demandons au porteur de projet de réaliser un dossier. Dossier dont nous contrôlons qu’il aborde équitablement tous les sujets. Ce dossier est disponible. Ensuite, nous réalisons une douzaine de réunions publiques, au cours desquelles nous recueillons les avis qui s’expriment. Au bout de quatre mois, la CNDP réalise un compte-rendu scrupuleux des points de vue qui se sont exprimés, non seulement pendant les réunions publiques, mais aussi par courriers ou par courriels. Le porteur de projet dispose ensuite d’un délai de trois mois pour se déterminer par rapport aux conclusions du débat.
Normalement, le débat public est organisé dans la zone de chalandise du projet. Aujourd’hui, le débat a lieu à Paris. Pour quelles raisons ?
Le projet de Penly 3 est important. Ce sera, peut-être, le deuxième EPR à être construit en France. Il s’agit d’un projet de 4 milliards d’euros qui vivra durant soixante ans. Et puis, l’énergie est un sujet stratégique. Il n’intéresse donc pas que les riverains du site. Avant que nous ne commencions le débat, nous avons demandé à une soixantaine de personnes (élus locaux, associatifs, socio-professionnels) ce qu’ils attendaient de notre démarche.
Leur réponse ?
Que l’on débatte non seulement de thèmes locaux, mais aussi généraux. Aussi, dans nos 12 réunions, nous allons évoquer des thèmes aussi divers que la mise en œuvre concrète du projet au plan local, ses retombées économiques que la place du nucléaire dans le monde.
Une ONG anti-nucléaire réclamait, il y a quelques jours, la tenue d’une réunion sur la problématique des déchets. Avez-vous cédé à ce chant sirénien ?
On ne cède aux chants d’aucune sirène. Et dès le départ, nous avions prévu de traiter ce sujet. Il suffit de lire la presse pour se rendre compte qu’il s’agit d’un sujet d’actualité. Une réunion sera intégralement consacrée au cycle de vie d’un EPR : depuis l’extraction du minerai d’uranium au démantèlement de la centrale. Elle aura lieu au Havre, le 10 juin prochain.
Attendez-vous un public nombreux ?
La semaine dernière, à Dieppe, plus de 250 personnes ont assisté physiquement au débat. Pour ce soir à Paris, je ne sais pas encore. Mais, nous avons prévu, pour chaque réunion, d’accueillir entre 300 et 400 personnes. Sans compter les internautes qui pourront visualiser les débats en direct sur notre site Internet.
Vous participez depuis longtemps à des commissions du débat public. Le public s’implique-t-il davantage dans ces débats ?
Durant mon premier débat, en 1998 pour la ligne THT Boutre-Caros, les salles étaient aussi pleines qu’aujourd’hui et le public avait le même appétit de participation. Je ne sais pas s’il y a une évolution du public. En revanche, il y a des sujets, comme les lignes THT ou l’énergie nucléaire, qui cristallisent les passions. De notre côté, en essayant de faire en sorte que les gens s’écoutent, nous espérons être utiles à nos concitoyens.
--
Jocelyn Peyret
Coordination nationale actions & groupes
Reseau Sortir du nucleaire
9 rue de la Birg
68000 Colmar
Tel fixe : 03 89 41 80 95
Portable : 06 20 36 57 17
Mail : jocelyn.peyret@sortirdunucleaire.fr
Web : http://www.sortirdunucleaire.org
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26 avril 2010 : Mobilisons nous pour le Chernobyl Day - Journée d'actions internationales en cours d'organisation. Informations et mises à jour sur http://www.chernobyl-day.org
Re: Contre le réacteur EPR de Penly
Source : Paris Normandie
http://www.paris-normandie.fr/index.php/cms/13/article/348051/Stop_EPR_anime_le_debat
Dieppe
Stop EPR anime le débat
Agrandir la photo
Emplois, déchets nucléaires, Stop EPR a animé le débat
NUCLEAIRE.Stop EPR a largement occupé le terrain et le micro lors du débat public organisé à Penly jeudi soir.
La troisième des douze réunions du débat public concernant l'éventuelle implantation de l'EPR à Penly a réuni environ cent vingt personnes jeudi soir à Penly.
Parmi elles, de nombreux institutionnels (élus, représentant de la CCI, syndicalistes,)… et des militants de Stop EPR ni à Penly, ni ailleurs. Pour la plupart repérables à leur tee-shirt noir et jaune, ils ont pris à tour de rôle la parole. L'un d'eux, Alain Corréa, semblait comme un poisson dans l'eau dans la salle, faisant les cent pas entre les rangs, prenant en photo ses amis du collectif...
Un référendum ?
Après une présentation très pédagogique du projet, place aux questions-réponses dans l'assistance. Le seul incident de la soirée viendra du collectif Stop EPR. Un habitant de Saint-Martin-En-Campagne, « pêcheur à pied de 1965 à 1980, observe que la faune marine a beaucoup changé. Les moules ont disparu depuis que les centrales sont là. Pouvez-vous nous redonner de l'eau propre ? » Applaudissements de Stop EPR, réponse des intervenants et du directeur de la centrale de Penly, Jean-Jacques Létalon, pour qui il n'y a pas de cause à effet. Mais ce dernier est très vite interrompu par Guillaume Blavet, de Stop EPR : « C'est scandaleux d'entendre des choses comme ca ! »
Le militant devra néanmoins attendre, comme tout le monde, qu'on lui donne la parole et le micro pour s'exprimer davantage : « Entendre des choses comme ça, je n'ai pas pu me retenir ! Comment pouvons-nous vous faire confiance, on n'a pas besoin de votre centrale… » De son côté Michèle Ernis, également du collectif, a demandé un référendum pour connaître l'opinion des habitants sur le réacteur de troisième génération à Penly.
K. L.
Article paru le : 24 avril 2010
http://www.paris-normandie.fr/index.php/cms/13/article/348051/Stop_EPR_anime_le_debat
Dieppe
Stop EPR anime le débat
Agrandir la photo
Emplois, déchets nucléaires, Stop EPR a animé le débat
NUCLEAIRE.Stop EPR a largement occupé le terrain et le micro lors du débat public organisé à Penly jeudi soir.
La troisième des douze réunions du débat public concernant l'éventuelle implantation de l'EPR à Penly a réuni environ cent vingt personnes jeudi soir à Penly.
Parmi elles, de nombreux institutionnels (élus, représentant de la CCI, syndicalistes,)… et des militants de Stop EPR ni à Penly, ni ailleurs. Pour la plupart repérables à leur tee-shirt noir et jaune, ils ont pris à tour de rôle la parole. L'un d'eux, Alain Corréa, semblait comme un poisson dans l'eau dans la salle, faisant les cent pas entre les rangs, prenant en photo ses amis du collectif...
Un référendum ?
Après une présentation très pédagogique du projet, place aux questions-réponses dans l'assistance. Le seul incident de la soirée viendra du collectif Stop EPR. Un habitant de Saint-Martin-En-Campagne, « pêcheur à pied de 1965 à 1980, observe que la faune marine a beaucoup changé. Les moules ont disparu depuis que les centrales sont là. Pouvez-vous nous redonner de l'eau propre ? » Applaudissements de Stop EPR, réponse des intervenants et du directeur de la centrale de Penly, Jean-Jacques Létalon, pour qui il n'y a pas de cause à effet. Mais ce dernier est très vite interrompu par Guillaume Blavet, de Stop EPR : « C'est scandaleux d'entendre des choses comme ca ! »
Le militant devra néanmoins attendre, comme tout le monde, qu'on lui donne la parole et le micro pour s'exprimer davantage : « Entendre des choses comme ça, je n'ai pas pu me retenir ! Comment pouvons-nous vous faire confiance, on n'a pas besoin de votre centrale… » De son côté Michèle Ernis, également du collectif, a demandé un référendum pour connaître l'opinion des habitants sur le réacteur de troisième génération à Penly.
K. L.
Article paru le : 24 avril 2010
Re: Contre le réacteur EPR de Penly
Source : Environnement France
http://www.environnement-france.fr/0426-debat-public-epr-penly-fne
Débat public sur l’EPR Penly 3 : FNE fera entendre sa voix
Publié le Lundi 26 avril 2010
Malgré l’annonce prématurée de la construction de ce second réacteur EPR, malgré les difficultés du débat public sur le nucléaire, la fédération FNE participera à ce débat public sur l’EPR dit Penly 3 de façon active pour y défendre la mise en place d’une politique vigoureuse d’économies d’énergies et le respect de nos engagements sur les énergies renouvelables.
Le dossier mis au débat fait l’impasse sur les besoins réels du pays. Il s’agit de développer une filière industrielle et de tenter de la vendre partout dans le monde comme en témoigne le travail inlassable de VRP du nucléaire de notre Président de la République. D’ailleurs, le prix indiqué du projet est valable sous réserve de la construction d’une série de 10 EPR.
Avec la prolongation de la durée de vie des réacteurs au-delà de 40 ans, inscrite dans la programmation pluriannuelle des investissements 2010, nous allons vers une sur-capacité considérable. D’ailleurs, dans tous les scénarios, avec ou sans mise en œuvre des propositions du Grenelle, l’exportation de l’électricité se poursuit, voire s’accroît, jusqu’à plus de 100%.
Pour Maryse Arditi, pilote du pôle risques et impacts industriels, « Il est hors de question d’accepter que la France devienne le château d’eau nucléaire de l’Europe car alors les risques accidentels, les pollutions chroniques, et la gestion millénaire des déchets incomberont à notre pays. Sans compter la multiplication des lignes THT sur tout le territoire.»
Pour permettre un vrai débat, où les alternatives trouvent leur place, FNE demandera des expertises complémentaires pour éclairer deux zones d’ombre :
- Quels sont les besoins réels du pays en tenant compte des engagements de la France ?
- Quel est le contenu réel en gaz à effet de serre du kWh français ?
Ce débat public percute de plein fouet l’étude par l’Assemblée Nationale de la loi Grenelle 2. De gros nuages s’amoncellent à l’horizon, et pas seulement en provenance d’Islande : des amendements destinés à enrayer définitivement le développement de l’éolien, un amendement destiné à autoriser beaucoup plus facilement l’accroissement des rejets radioactifs des installations nucléaires de base et ce sans enquête publique.
Ces cavaliers législatifs sont inacceptables et n’ont rien à faire dans un projet de loi destiné à mettre en œuvre les engagements du Grenelle de l’environnement. Source : FNE.
http://www.environnement-france.fr/0426-debat-public-epr-penly-fne
Débat public sur l’EPR Penly 3 : FNE fera entendre sa voix
Publié le Lundi 26 avril 2010
Malgré l’annonce prématurée de la construction de ce second réacteur EPR, malgré les difficultés du débat public sur le nucléaire, la fédération FNE participera à ce débat public sur l’EPR dit Penly 3 de façon active pour y défendre la mise en place d’une politique vigoureuse d’économies d’énergies et le respect de nos engagements sur les énergies renouvelables.
Le dossier mis au débat fait l’impasse sur les besoins réels du pays. Il s’agit de développer une filière industrielle et de tenter de la vendre partout dans le monde comme en témoigne le travail inlassable de VRP du nucléaire de notre Président de la République. D’ailleurs, le prix indiqué du projet est valable sous réserve de la construction d’une série de 10 EPR.
Avec la prolongation de la durée de vie des réacteurs au-delà de 40 ans, inscrite dans la programmation pluriannuelle des investissements 2010, nous allons vers une sur-capacité considérable. D’ailleurs, dans tous les scénarios, avec ou sans mise en œuvre des propositions du Grenelle, l’exportation de l’électricité se poursuit, voire s’accroît, jusqu’à plus de 100%.
Pour Maryse Arditi, pilote du pôle risques et impacts industriels, « Il est hors de question d’accepter que la France devienne le château d’eau nucléaire de l’Europe car alors les risques accidentels, les pollutions chroniques, et la gestion millénaire des déchets incomberont à notre pays. Sans compter la multiplication des lignes THT sur tout le territoire.»
Pour permettre un vrai débat, où les alternatives trouvent leur place, FNE demandera des expertises complémentaires pour éclairer deux zones d’ombre :
- Quels sont les besoins réels du pays en tenant compte des engagements de la France ?
- Quel est le contenu réel en gaz à effet de serre du kWh français ?
Ce débat public percute de plein fouet l’étude par l’Assemblée Nationale de la loi Grenelle 2. De gros nuages s’amoncellent à l’horizon, et pas seulement en provenance d’Islande : des amendements destinés à enrayer définitivement le développement de l’éolien, un amendement destiné à autoriser beaucoup plus facilement l’accroissement des rejets radioactifs des installations nucléaires de base et ce sans enquête publique.
Ces cavaliers législatifs sont inacceptables et n’ont rien à faire dans un projet de loi destiné à mettre en œuvre les engagements du Grenelle de l’environnement. Source : FNE.
Re: Contre le réacteur EPR de Penly
Bonjour à toutes et à tous,
Appel aux adhérentEs (individuel ou groupe) du collectif STOP EPR, NI A PENLY, NI AILLEURS *
Appel aux mandataires des organisations adhérentes
Nous organisons le 20 juin 2010, à DIEPPE notre rassemblement annuel des opposants au projet " Penly 3 " : construction d'un troisième réacteur thermonucléaire sur le site EDF de Penly.
Afin d'avertir le plus de monde possible de cette manifestation, merci d'avance de transférer à vos contacts, ce courriel avec les pièces jointes.
Le collectif vous présente ses excuses si vous recevez ce courriel en plusieurs exemplaires
Cordialement
SIMON François
membre de la collégiale du collectif STOP EPR, NI A PENLY, NI AILLEURS
simon-fra@hotmail.fr / 02 35 75 36 52
Collectif « STOP-EPR, ni à Penly, ni ailleurs »
Maison des Associations et de la Solidarité
22 rue Dumont d’Urville – 76 000 ROUEN
tél. : 06 70 39 97 45
courriel : penly@stop-epr.fr
Appel aux adhérentEs (individuel ou groupe) du collectif STOP EPR, NI A PENLY, NI AILLEURS *
Appel aux mandataires des organisations adhérentes
Nous organisons le 20 juin 2010, à DIEPPE notre rassemblement annuel des opposants au projet " Penly 3 " : construction d'un troisième réacteur thermonucléaire sur le site EDF de Penly.
Afin d'avertir le plus de monde possible de cette manifestation, merci d'avance de transférer à vos contacts, ce courriel avec les pièces jointes.
Le collectif vous présente ses excuses si vous recevez ce courriel en plusieurs exemplaires
Cordialement
SIMON François
membre de la collégiale du collectif STOP EPR, NI A PENLY, NI AILLEURS
simon-fra@hotmail.fr / 02 35 75 36 52
Collectif « STOP-EPR, ni à Penly, ni ailleurs »
Maison des Associations et de la Solidarité
22 rue Dumont d’Urville – 76 000 ROUEN
tél. : 06 70 39 97 45
courriel : penly@stop-epr.fr
Re: Contre le réacteur EPR de Penly
MODALITÉS de l'action
PRO ENR _ ANTI EPR dimanche 20 juin 2010 , 76 200 DIEPPE
rendez vous : Sur une des pelouses du front de mer
à partir de 12 h, nous vous invitons à un pique-nique tirer du sac.
à partir de 14 h, diverses actions non-violentes sont envisagées en fonction du temps et du nombre de participantEs.
- Tenue correcte exigée ! c'est à dire : prévoyez de vous allonger par terre, le smoking est strictement interdit !
Il n'y aura ni table, ni tente prévu par le collectif STOP EPR ni à Penly, ni ailleurs
1/ Les personnes ou organisations qui désirent un stand se débrouillent toutes seules comme des grandes et sous leurs responsabilités. Nous vous rappelons que les pelouse sont un espace public appartenant à la commune de Dieppe dont le collectif n'a pas fait de demande d'occupation pour cette manifestation ludique zé festive.
2/ En fin de journée le collectif décernera son Galet de Craie à l'organisation qui aura réuni le plus grand nombre de ses adhérentEs. Règlement visible chez Maitre Jaunâtre
Merci de relayer ce courriel à vos contacts
********** SIMON François, collégiale STOP EPR ni à Penly, ni ailleurs
* simon-fra@hotmail.fr / 02 35 75 36 52
PRO ENR _ ANTI EPR dimanche 20 juin 2010 , 76 200 DIEPPE
rendez vous : Sur une des pelouses du front de mer
à partir de 12 h, nous vous invitons à un pique-nique tirer du sac.
à partir de 14 h, diverses actions non-violentes sont envisagées en fonction du temps et du nombre de participantEs.
- Tenue correcte exigée ! c'est à dire : prévoyez de vous allonger par terre, le smoking est strictement interdit !
Il n'y aura ni table, ni tente prévu par le collectif STOP EPR ni à Penly, ni ailleurs
1/ Les personnes ou organisations qui désirent un stand se débrouillent toutes seules comme des grandes et sous leurs responsabilités. Nous vous rappelons que les pelouse sont un espace public appartenant à la commune de Dieppe dont le collectif n'a pas fait de demande d'occupation pour cette manifestation ludique zé festive.
2/ En fin de journée le collectif décernera son Galet de Craie à l'organisation qui aura réuni le plus grand nombre de ses adhérentEs. Règlement visible chez Maitre Jaunâtre
Merci de relayer ce courriel à vos contacts
********** SIMON François, collégiale STOP EPR ni à Penly, ni ailleurs
* simon-fra@hotmail.fr / 02 35 75 36 52
Re: Contre le réacteur EPR de Penly
Réseau "Sortir du nucléaire" - Fédération de 883 associations, agréée pour la protection de l'environnement
Communiqué de presse du 23 septembre 2010
Penly 3 : GDF se retire. Un premier pas vers l'abandon de l'EPR ?
Selon le quotidien Les Échos, GDF-Suez se retirerait du projet de réacteur EPR à Penly (Seine-Maritime). Son PDG, Gérard Mestrallet, ne supporterait pas de devenir simple investisseur, et non plus co-exploitant de l'EPR, et il refuserait de financer son concurrent, EDF SA. Les rivalités entre les différents acteurs du nucléaire s'exacerbent de plus en plus. Elles sont le signe de la crise de la filière.
Toutefois, pour le Réseau "Sortir du nucléaire", la décision de GDF vient aussi confirmer l'absence de viabilité de l'EPR, un réacteur hors de prix et impossible à construire. D'ailleurs, même le rapport Roussely préconise d'abandonner ce projet.
GDF-Suez était censé financer la construction de Penly 3 à hauteur de 33% (conjointement avec Total). Le projet serait-il toujours économiquement viable sans GDF ? L'État fera-t-il financer encore davantage cette folie dangereuse par les contribuables ?
Gouffre financier, impasse technologique, l'EPR est surtout extrêmement dangereux. Il faut donc espérer que ces dernières annonces permettront l'abandon définitif de l'EPR, à Penly, à Flamanville et Olkiluoto (Finlande). Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", il s'agirait d'une première étape pour envisager enfin un futur sans nucléaire.
Contact presse : François Mativet 06 03 92 20 13
Davantage d'informations sur l'EPR : http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/EPR.html
Communiqué de presse du 23 septembre 2010
Penly 3 : GDF se retire. Un premier pas vers l'abandon de l'EPR ?
Selon le quotidien Les Échos, GDF-Suez se retirerait du projet de réacteur EPR à Penly (Seine-Maritime). Son PDG, Gérard Mestrallet, ne supporterait pas de devenir simple investisseur, et non plus co-exploitant de l'EPR, et il refuserait de financer son concurrent, EDF SA. Les rivalités entre les différents acteurs du nucléaire s'exacerbent de plus en plus. Elles sont le signe de la crise de la filière.
Toutefois, pour le Réseau "Sortir du nucléaire", la décision de GDF vient aussi confirmer l'absence de viabilité de l'EPR, un réacteur hors de prix et impossible à construire. D'ailleurs, même le rapport Roussely préconise d'abandonner ce projet.
GDF-Suez était censé financer la construction de Penly 3 à hauteur de 33% (conjointement avec Total). Le projet serait-il toujours économiquement viable sans GDF ? L'État fera-t-il financer encore davantage cette folie dangereuse par les contribuables ?
Gouffre financier, impasse technologique, l'EPR est surtout extrêmement dangereux. Il faut donc espérer que ces dernières annonces permettront l'abandon définitif de l'EPR, à Penly, à Flamanville et Olkiluoto (Finlande). Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", il s'agirait d'une première étape pour envisager enfin un futur sans nucléaire.
Contact presse : François Mativet 06 03 92 20 13
Davantage d'informations sur l'EPR : http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/EPR.html
Re: Contre le réacteur EPR de Penly
Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de 876 associations agréée pour la protection de l'environnement
http://www.sortirdunucleaire.org/
EXCLUSIF : Des notes confidentielles d'EDF attestent de la dangerosité du réacteur EPR et de tous les réacteurs nucléaires en France.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" a reçu le lundi 27 septembre 2010 des documents internes à EDF qui démontrent que la conception et la fabrication d'éléments du couvercle de la cuve de l'EPR de Flamanville sont de nature à provoquer un accident de type Tchernobyl.
Plus grave encore, selon une note rédigée par le Chef du Département combustibles nucléaires d'EDF en 2001 (1), un accident de type Tchernobyl est possible sur tous les réacteurs nucléaires français. L'EPR est également concerné.
Plusieurs documents EDF démontrent que le nombre de soudures et le type d'acier utilisé dans certaines parties du couvercle de la cuve du réacteur EPR à Flamanville peuvent provoquer une fuite de cette cuve. EDF juge que cette fuite peut, à son tour, dégénérer en un accident de type Tchernobyl. L'acier défaillant et les soudures font partie du système d'arrêt d'urgence du réacteur nucléaire EPR et concernent 89 points d'entrée dans la cuve du réacteur.
Les documents EDF reçus par le Réseau "Sortir du nucléaire" démontrent que les ingénieurs d'EDF ont conçu des parties du couvercle de la cuve de l'EPR qui mettent en péril la sûreté du réacteur EPR et violent, en toute connaissance de cause, la réglementation française (2) relative aux équipements nucléaires sous pression.
Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", la conclusion s’impose : en toute conscience des problèmes, EDF persiste dans une politique qui sacrifie la sûreté aux impératifs économiques ! Au regard des conséquences catastrophiques d’un éventuel accident, cette légèreté est impardonnable.
Failles de conception, toxicité accrue des déchets, atteinte de limites technologiques, vulnérabilité à des attentats (voire au cyber-terrorisme)… Avant la remise par EDF du rapport de sûreté sur Flamanville, le Réseau "Sortir du nucléaire" souhaite rappeler la liste de tous les problèmes du réacteur. En France, en Finlande et ailleurs, il est urgent de mettre définitivement fin au programme EPR, et d’engager la transition vers un futur sans nucléaire.
Interrogée par l'AFP, EDF n'a pas démenti ces informations alarmantes.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" prépare donc une lettre à l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN).
Lien vers les documents EDF et notre analyse détaillée : http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/EPR-revelations2.html
Soutenir le Réseau "Sortir du nucléaire" : http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/soutien.html
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(1) Management des activités Physique des Coeurs et Combustibles, SEPTEN, André Berthet (20.12.2001).
(2) violations de l'arrêté du 12 décembre 2005 relatif aux équipements sous pression nucléaires.
Fédération de 876 associations agréée pour la protection de l'environnement
http://www.sortirdunucleaire.org/
EXCLUSIF : Des notes confidentielles d'EDF attestent de la dangerosité du réacteur EPR et de tous les réacteurs nucléaires en France.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" a reçu le lundi 27 septembre 2010 des documents internes à EDF qui démontrent que la conception et la fabrication d'éléments du couvercle de la cuve de l'EPR de Flamanville sont de nature à provoquer un accident de type Tchernobyl.
Plus grave encore, selon une note rédigée par le Chef du Département combustibles nucléaires d'EDF en 2001 (1), un accident de type Tchernobyl est possible sur tous les réacteurs nucléaires français. L'EPR est également concerné.
Plusieurs documents EDF démontrent que le nombre de soudures et le type d'acier utilisé dans certaines parties du couvercle de la cuve du réacteur EPR à Flamanville peuvent provoquer une fuite de cette cuve. EDF juge que cette fuite peut, à son tour, dégénérer en un accident de type Tchernobyl. L'acier défaillant et les soudures font partie du système d'arrêt d'urgence du réacteur nucléaire EPR et concernent 89 points d'entrée dans la cuve du réacteur.
Les documents EDF reçus par le Réseau "Sortir du nucléaire" démontrent que les ingénieurs d'EDF ont conçu des parties du couvercle de la cuve de l'EPR qui mettent en péril la sûreté du réacteur EPR et violent, en toute connaissance de cause, la réglementation française (2) relative aux équipements nucléaires sous pression.
Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", la conclusion s’impose : en toute conscience des problèmes, EDF persiste dans une politique qui sacrifie la sûreté aux impératifs économiques ! Au regard des conséquences catastrophiques d’un éventuel accident, cette légèreté est impardonnable.
Failles de conception, toxicité accrue des déchets, atteinte de limites technologiques, vulnérabilité à des attentats (voire au cyber-terrorisme)… Avant la remise par EDF du rapport de sûreté sur Flamanville, le Réseau "Sortir du nucléaire" souhaite rappeler la liste de tous les problèmes du réacteur. En France, en Finlande et ailleurs, il est urgent de mettre définitivement fin au programme EPR, et d’engager la transition vers un futur sans nucléaire.
Interrogée par l'AFP, EDF n'a pas démenti ces informations alarmantes.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" prépare donc une lettre à l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN).
Lien vers les documents EDF et notre analyse détaillée : http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/EPR-revelations2.html
Soutenir le Réseau "Sortir du nucléaire" : http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/soutien.html
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(1) Management des activités Physique des Coeurs et Combustibles, SEPTEN, André Berthet (20.12.2001).
(2) violations de l'arrêté du 12 décembre 2005 relatif aux équipements sous pression nucléaires.
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